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  Musée Historique (visite)
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  50170   Le Mont Saint-Michel

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Musée historique : Salle 1

Salle 1-1

Salle 1-2

Musée historique : Salle 2

Salle 2-1

Salle 2-2

Musée historique : Périscope

Périscope

Musée historique : Spectacle son et lumière

Spectacle son et lumière

Musée historique : Salle des cachots

Salle des cachots 1

Salle des cachots 2

Musée historique : Salle des moines

Salle des moines

Musée historique : Salle des bois

Salle des bois

Coqs de monstres : Aux XVIIème et XVIIIème siècles :

(Coqs de monstres : Aux XVIIème et XVIIIème siècles :)

  Ces pièces finement ciselées servaient à fixer et à protéger le balancier circulaire dans les montres à gousset, fabriquées avant 1820.
Ce musée a la plus importante collection de coqs de montres anciennes.
Cette importante collection a été formée par la réunion de plusieurs autres collections, et notamment de celle qui fut commencée en 1843 par l’horloger breton Yves LEROADEC. Il eut l’idée de les collectionner et de les monter en bijoux d’art (horlogerie-ancienne-collections.com).
Cette collection fut alimentée jusqu’au milieu du XXème siècle, notamment par Mr. Edmond COINON (il était appelé par les commerçants du Mont Saint Michel « le père COINON ») qui écumait les régions de France, de Belgique, Pays-Bas et Allemagne pour trouver des coqs et d’autres pièces d’horlogerie qui étaient exposés, ou vendus au musée du Mont Saint Michel.

Fer à dorer : (Et outils de doreur du début du XVIIIème siècle)...

(Fer à dorer : (Et outils de doreur du début du XVIIIème siècle)...)

  Ces pièces finement ciselées servaient à fixer et à protéger le balancier circulaire dans les montres à gousset, fabriquées avant 1820.
Ce musée a la plus importante collection de coqs de montres anciennes.
Cette importante collection a été formée par la réunion de plusieurs autres collections, et notamment de celle qui fut commencée en 1843 par l’horloger breton Yves LEROADEC. Il eut l’idée de les collectionner et de les monter en bijoux d’art (horlogerie-ancienne-collections.com).
Cette collection fut alimentée jusqu’au milieu du XXème siècle, notamment par Mr. Edmond COINON (il était appelé par les commerçants du Mont Saint Michel « le père COINON ») qui écumait les régions de France, de Belgique, Pays-Bas et Allemagne pour trouver des coqs et d’autres pièces d’horlogerie qui étaient exposés, ou vendus au musée du Mont Saint Michel.

Les étendars :

(Les étendars :)

  Ces étendards appartenaient à des Rois tels que Charles Quint, Henri II et Louis XV qui furent déposés au Mont Saint Michel au cours des pèlerinages. A savoir que la plupart des rois de France y sont venus. Parmi les rois à n’être pas venus au Mont Saint Michel, deux sont à retenir, et pas des moindres : Louis XIV, certainement trop occupé par la construction de son château de Versailles, et Louis XVI qui, quant à lui, avait d’autres préoccupations avec la Révolution. (Peut-être même un peu la tête ailleurs ?)

Sceaux et cachets :

(Sceaux et cachets :)

  Ces objets étaient culturels et usuels aux XVIème, XVIIème, et XVIIIème siècles.
Un sceau est une empreinte destinée à garantir l’authenticité d’un document ou d’une information, et à rendre évidente son éventuelle divulgation ou son altération. Le terme désigne également l’objet, la maîtrise qui permet de réaliser cette empreinte. Ce cachet à cire est gravé en creux à l’envers sur un support laiton. Si l’on fait fondre de la « cire à la cachette » et que l’on appose ce sceau sur la cire encore chaude et molle, ce cachet cire s’imprime en relief à l’endroit et va durcir en refroidissant. Il est alors définitif.
Les cachets étaient utilisés par l’administration, alors que les sceaux représentaient une personne.

Cornet à poudre : Les chevaliers s’en servaient au XVIème siècle.

(Cornet à poudre : Les chevaliers s’en servaient au XVIème siècle.)

Médailles de pélerinage et pièces :

(Médailles de pélerinage et pièces :)

  Elles ont été trouvées dans les tombeaux au Mont Saint-Michel au cours des fouilles.

Les fusils :

(Les fusils :)

  Cette collection de fusils fonctionne à la batterie à pierre et à silex. Ils ont appartenu à la garnison du Mont Saint-Michel à l’époque de Napoléon Ier. Certains d’entre eux sont encore munis de la baïonnette triangulaire, également appelée baïonnette Louvois-Vauban (du nom de ces deux inventeurs). Une blessure de celle-ci est souvent mortelle à cause de sa forme triangulaire. En effet, une fois retirée, la plaie se refermait et entraînait une hémorragie interne. Curieusement, elles ne furent interdites que très tard, en 1966, lors des fameuses conventions de Genève, ce qui explique qu’elles furent utilisées pour les deux guerres mondiales. Chacun de ces fusils a un poids compris entre 5 et 7 kilos, pour une portée non négligeable, surtout pour l’époque (180 mètres environ). Chose assez surprenante, car il fallait pour un soldat bien entraîné, une quinzaine de secondes pour les recharger. On voit donc ici l’utilité de la baïonnette. On appelle cet objet « baïonnette », car les premières ont été fabriquées en France au XVIIème siècle dans la région de Bayonne.

Bois et empreintes fossiles du Cotentin,

(Bois et empreintes fossiles du Cotentin,)

  Bois et empreintes fossiles du Cotentin, et des grèves du mont Saint-Michel :
Un fossile est le reste minéralisé (coque, carapace, os, dent, graine, feuille, spore, pollen, plancton, micro-organismes) ou le simple moulage d’un animal ou d’un végétal conservé dans une roche sédimentaire. Les fossiles et les processus de fossilisation sont étudiés principalement dans le cadre de la paléontologie, mais aussi dans ceux de la géologie, de la préhistoire humaine et de l’archéologie.

Ensemble de serrures, et de clés :

(Ensemble de serrures, et de clés :)

  Cet ensemble a été retrouvé dans l’abbaye du Mont Saint Michel.

Peintures :

(Peintures :)

  Ce sont des œuvres des moines bénédictins qui résidaient à l’abbaye du Mont Saint Michel aux XVème, XVIème, et XVIIème siècles.

Instruments de torture, dans l’angle à gauche, vous trouverez :

(Instruments de torture, dans l’angle à gauche, vous trouverez :)

  - Les fragments d’une ceinture de supplice qui se mettait autour de la taille et que l’on serrait progressivement.
- Un collier en fer appelé carcan : il servait à accrocher le criminel à un poteau sur une place publique. On appelait ce poteau le « pilori ».
- Le collier en cuir avec des pointes à l’intérieur pour les articulations.
- Trois petites presses (des poucettes), on y introduisait les pouces et on serrait progressivement. Cela pouvait aller jusqu’à broyer les os. Reliées avec une chaîne elles servaient aussi de menottes.
- Deux fers : la coquille Saint-Jacques et la Fleur de Lys. Ces fers étaient chauffés et portés au rouge sur l’épaule gauche du prisonnier. On nomme cet acte la flétrissure. Une seule et unique marque était possible, en cas de récidive c’était la pendaison. A chaque fer correspondait un acte bien précis :
- La coquille Saint-Jacques : emblème du pèlerin, elle était réservée aux criminels.
- La Fleur de Lys : symbole de la royauté. Elle était réservée à la prostitution.

A savoir que ces instruments été appliqués sur les prisonniers récalcitrants du Moyen-Âge, et retrouvés dans les cachots de l’abbaye.

Instruments de torture, dans l’angle à droite, vous trouverez :

(Instruments de torture, dans l’angle à droite, vous trouverez :)

  - Des entraves cadenassées pour chevilles et poignets.
Aucun doute là-dessus, il s’agit bel et bien des ancêtres des menottes actuelles.

Tableaux : Tableau de gauche

(Tableaux : Tableau de gauche)

  Ces deux tableaux représentent le Mont Saint Michel à deux époques différentes.
Ce tableau date de 1853. C’est l’œuvre d’un prisonnier politique.
Trois années seront nécessaires à sa réalisation. Cela s’explique, car il a entièrement été réalisé à l’aide de brindilles de paille pressées, collées au blanc d’œuf sur du carton. Le blanc d’œuf étant bien sur la colle de cette époque.

Tableaux : Tableau de droite

(Tableaux : Tableau de droite)

  Ce tableau date de 1911. C’est l’œuvre d’un artiste français nommé Mr. FREDON. Un an nécessaire à sa conception car seule la toile du fond a été peinte. Il est entièrement réalisé avec des timbres postes oblitérés collés les uns sur les autres. (D’ailleurs, on peut toujours voir les oblitérations, par exemple Bruxelles et Saint Malo sur les remparts et Bayern en arc de cercle).

Ivoires, os et nacre sculptés :

(Ivoires, os et nacre sculptés :)

  Ils ont été gravés aux XVIIème et XVIIIème siècles.

Collection de poupées-mannequins :

(Collection de poupées-mannequins :)

  Cette collection représente la mode du XVIIIème et XIXème siècles.
Ces poupées étaient en vente dans les boutiques du Mont Saint Michel.
A cette époque, les défilés de mannequins que nous connaissons aujourd’hui n’existaient pas. La mode était donc présentée de place en place avec ces poupées. (cire/bois/coquillage/porcelaine)

Coffre de sacristie :

(Coffre de sacristie :)

  Ce coffre date du XVIIIème siècle. Il est en chêne massif, pèse 250 kilos, et il servait au rangement des vêtements de cérémonies.

Bottes de postillon :

(Bottes de postillon :)

  Ces grandes diligences du XIXème siècle nécessitent souvent la présence simultanée d’un cocher et d’un postillon (attelage en demi-poste). Dans ce cas, le cocher a toujours la prééminence sur le postillon qu’il considère avec condescendance. Le postillon monte le timonier de gauche (cheval dit « porteur », attelé au plus près de la voiture). Ses conditions de travail sont assez rudes, puisqu’il doit passer de longues heures à cheval, par tous les temps, sans protection contre les intempéries. Il met ses pieds dans de grandes bottes de cuir bouilli, avec lesquelles il lui serait impossible de marcher, mais qui sont fixées sur les flancs du cheval et qui constituent une protection en cas de chute de la monture, les bottes étant suffisamment rigides pour supporter le poids du cheval.

Sculpture : SALON 1909 – Le Pêcheur de Crabes, par F. BENNETEAU

(Sculpture : SALON 1909 – Le Pêcheur de Crabes, par F. BENNETEAU)

  SALON 1909 – Le Pêcheur de Crabes, par F. BENNETEAU
1er Grand Prix de Rome pour la sculpture en 1909.
(Offert par l’auteur au Musée du Mont Saint Michel)

Sculpture d'un enlisé : (E. CAPELLANI)

(Sculpture d'un enlisé : (E. CAPELLANI))

  Le dernier accident mortel dans notre baie remonte à 1948.
Il reste encore des sables mouvants dans la baie, mais essentiellement derrière le rocher de Tombelaine (îlot rocheux situé à 2,800 kilomètres). C’est le point de rencontre des trois fleuves de notre baie : le Couesnon, la Sélune et la Sée. Un sable mouvant est une rivière souterraine, qui, lorsqu’on marche dessus, nous aspire et nous englouti.
Seule solution, s’allonger et se rouler jusqu’à un sol beaucoup plus ferme. Bien évidemment, plus facile à dire qu’à faire !
De nos jours, le plus grand danger de notre baie reste les marées ; les plus fortes en Europe.

Baignoire :

(Baignoire :)

  Cette baignoire appartenait aux moines bénédictins du XVIème siècle. Elle a été taillée dans un seul bloc de pierre. Le même principe que nos baignoires actuelles. A l’intérieur ; la pente pour l’écoulement, au fond ; un trou pour la vidange, et un second sur le côté pour le trop plein.
Généralement, puisqu’il s’agit de pierre, on y ajoutait un drap épais pour la rendre plus confortable. Mais ils ne s’en servaient que pour les grandes cérémonies, entre cinq et six fois par an, ce qui revient à dire qu’ils se lavaient à peu près une fois tous les deux mois (en espérant qu’ils connaissaient le parfum !) Il faut également savoir qu’il y avait une douzaine de moines à se laver dans la même eau…
Avec une subtilité, lorsqu’il y avait trois ou quatre personnes de lavées, on retirait le drap et on le remplaçait par un autre, cela permettait de filtrer et d’épurer l’eau.
C’était tout le confort des moines à cette époque…

Voilier

(Voilier)

Bienvenue au périscope !

(Bienvenue au périscope !)

  C’est le principe des sous-marins : sur le toit du local se trouve un jeu de glace, un prisme (triangle de verre avec un miroir) qui projette tout ce qui se passe dehors sur une table en émail (se trouvant à l’intérieur).
Ce principe a été inventé par Léonard De Vinci, mais la construction de cette invention fut en 1870 par un ingénieur opticien du nom de Rousseau (à ne pas confondre avec le philosophe !) Il n’a jamais eu aucun intérêt stratégique. Il a été installé ici après la seconde guerre mondiale, dans les années 50. La première utilisation était tout simplement le dessin : il suffisait de poser une feuille sur la table et de décalquer.

Fonctionnement :

(Fonctionnement :)

  Après avoir visualisé l’intérieur du périscope, et les règles à suivre une fois rentré , fermez la porte pour voir l’image.
- Ouvrir la porte.
- Se mettre autour de la table.
- Fermer la porte.
- Tourner le cône métallique lentement sur 360 degrés.
- L’image apparaîtra sur la table.

Pour la langue Anglaise : Branchez vos écouteurs, et sélectionnez

(Pour la langue Anglaise : Branchez vos écouteurs, et sélectionnez)

La prison du XVème siècle à la révolution (1)

(La prison du XVème siècle à la révolution (1))

  C’est à cette époque que le Mont Saint Michel accroit ces vocations en devenant un site stratégique pour détenir des prisonniers.

1472 : Louis XI revient sur le site pour y amener une cage de fer dans laquelle il aime y enfermer ses adversaires politiques.

XVIIème siècle : La prison sert de maison de correction où de jeunes nobles sont enfermés pour mauvaise conduite.

Jusqu’à la révolution française, les prisonniers sont surtout des pamphlétaires et des jansénistes. De manière générale, il semble que les détenus soient plutôt bien traités car les religieux veillaient à ce que les détenus ne manquent de rien. La fameuse cage de fer qui effrayait beaucoup à l’époque a été détruite en 1777. Les prisonniers n’y étaient détenus que pendant une courte durée.

Milieu du XVIIème siècle : Rénovation du cœur gothique de la prison qui se trouve dans un état de délabrement considérable.

XVIIIème siècle : Le Mont est surnommé « Bastille des mers. »

1776 : Dix-huit prisonniers sont enfermés dans les cachots ou la cage de fer.

Suite à la Révolution, les propriétés de l’église sont déclarées « biens nationaux ».

1793 : Le « Mont Libre » devient une prison pour les prêtres réfractaires. Les moines du Mont sont chassés.

1811 : Un décret impérial transforme l’abbaye en maison de force pour abriter essentiellement des prisonniers du droit commun et quelques détenus politiques tels qu’Armand BARBES, Auguste BLANQUI et Martin BERNARD.

1863 : Abolition de la prison par Napoléon III. Elle aura eu pour mérite de sauver l’abbaye de sa destruction. Cependant, le monument reste dans un état de délabrement avancé.
Isolé par la mer, le Mont n’est rattaché au continent qu’à la fin du XIXème siècle par une digue-route.

La prison du XVème siècle à la révolution (2)

(La prison du XVème siècle à la révolution (2))

  Dans cette salle, nous avons reconstitué des cachots tels qu’ils ont existé dans l’Abbaye pendant près de quatre siècles. (1472 à 1863).

1472 : Prisons instaurées par Louis XI.
Il fit construire sa fameuse cage de fer : la « fillette » du roi Louis XI.
Elle est appelée ainsi à cause de sa petite taille. En effet, un adulte à l’intérieur ne pouvait ni se mettre debout, ni allongé. Cette cage de fer est faite de bois, mais elle est recouverte malgré tout de quelques lamelles de fer. Elle fut importée d’Allemagne par le premier ministre de Louis XI, le cardinal Jean BALUE.

1469 : BALUE, l’évêque de Verdun, Guillaume De HARANCOURT, et de concert avec Charles le Téméraire. BALUE tenta d’organiser contre Louis XI une nouvelle ligue des grands seigneurs, cependant il fut emprisonné pendant dix ans. On raconte même que le cardinal fut enfermé dans l’une des cages qu’il avait, par ironie du sort, lui-même inventées.

1480 : Jean BALUE fut libéré sur les instances du Saint-Siège. Cette cage avait un seul point de fixation, généralement suspendu au milieu d’une pièce, et au moindre mouvement du prisonnier, elle se balançait. Cela avait pour but que les prisonniers perdent leur sens de l’équilibre, et parfois, ne soit gagné par la folie.


Prisonnier allongé : il s’agit de Victor de la Cassagne. Il signait ses écrits sous le nom de DUBOURG. Il fut condamné à mourir de faim pour avoir critiqué le gouvernement du roi Louis XV. Plus exactement, critiqué la favorite, la maîtresse du Roi : Antoinette POISSON ; dans ses écrits intitulés Poissonnades. Cette dame est beaucoup plus connue sous le nom de la Marquise De POMPADOUR.

Août 1745 : Arrestation de DUBOURG. Il ne portait qu’un habit d’été, trop léger pour le cachot humide et froid qu’on lui destinait. Les religieux furent obligés de lui faire faire « une robe de chambre de calmande » et un gilet, ou camisole d’une forte étoffe pour passer son hiver. Quant à son logement, ce fut un souterrain sombre et humide, une véritable cage.
26 août 1746 : C’est dans le grand froid qu’enseveli vivant, DUBOURG se laissa mourir d’inanition et de désespoir, peut-être même de folie furieuse, après avoir déchiré tous ses habits. D’après les religieux, il est resté douze jours sans vouloir prendre aucun aliment, même le bouillon que les moines s’efforçaient vainement de lui faire avaler avec un entonnoir.

Cette fin misérable, ces tortures physiques et morales sont absolument hors de proportion avec la faute que DUBOURG avait commise. Il a été victime de l’atroce vigueur avec laquelle on punissait les délits de presse au XVIIIème siècle.

Salle des cachots : Panneau 2

(Salle des cachots : Panneau 2)

  6 juin 1811 : Décret impérial de Napoléon Ier. L’abbaye du Mont Saint Michel est transformée en maison centrale de détention.
Sous la monarchie de Juillet, les opposants politiques sont nombreux et très actifs.

12 mai 1839 : Les républicains s’insurgent dans le but de renverser Louis-Philippe. Ils sont arrêtés, emprisonnés puis envoyés pour la plupart à « la bastille des mers ».

16 juillet 1839 : Armand BARBES et Martin BERNARD : Hommes politiques sont transportés en charrette cellulaire au Mont. BARBES y restera jusqu’au 26 janvier 1843 pour être transféré à la prison de Nîmes. Libéré en 1848, il participera à l’insurrection républicaine et sera à nouveau arrêté. Martin BERNARD y restera jusqu’au 28 juillet 1844 puis transféré dans la citadelle de Doullens. Louis Auguste BLANQUI n’arrivera qu’en 1840, pour repartir le 18 mars 1844 à la prison de Tours jusqu’en 1847. Il passera la moitié de sa vie en prison.
Au Mont Saint Michel, les condamnés politiques étaient logés dans un quartier spécial nommé « le petit exil », situé dans la Tour Perrine à l’est du monastère. Cette tour est édifiée par l’abbé Pierre Le Roy au XIVème siècle dans le but de défendre l’abbaye des attaques anglaises pendant la guerre de Cent ans.

La salle des Chevaliers transformée en atelier de filature de coton :

Jusqu’à 600 prisonniers furent simultanément enfermés au Mont Saint Michel.
Afin d’occuper ces prisonniers, de leur faire gagner un peu d’argent pour améliorer l’ordinaire, et de pouvoir subvenir à l’entretien des locaux (l’abbaye), l’ont fit implanter des ateliers de filature de coton, de rouennerie, de tisseranderie, de fabrication de chapeaux de paille et de chapeaux vernis dans les grandes salles de l’abbaye.
La nourriture est infecte : de l’eau croupie et des viandes avariées. Les colis sont autorisés mais fouillés, envoyés seulement par les familles (ceux des amis sont refusés). Les rondes des gardiens se déroulent toutes les deux heures, bruyantes et sonores de jour comme de nuit. De plus, les détenus ont interdiction de parler aux gardiens, de dire un mot quand on passe devant d’autres cellules, d’écrire d’autres lettres que celles adressées aux parents ou tout simplement de communiquer entre prisonniers. La punition : le cachot.
Les prisonniers politiques auront le privilège de pouvoir lire et écrire, une chandelle de cire leur sera fourni à cet égard. Ils auront le choix de travailler ou non dans les ateliers, mais généralement refuseront contrairement aux prisonniers de droit commun et à ce qu’a décrit Martin BERNARD dans « 10 ans de prison au Mont Saint Michel », les prisonniers étaient bien nourris.
Armand BARBES : Homme politique français, né en 1808 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Infatigable, le militant de la cause de la République sociale, il participa à l’insurrection du 12 mai 1839 contre Louis-Philippe Ier, condamné à la prison à perpétuité. Il fut libéré lors de la Révolution de 1848. Accusant les nouveaux dirigeants de trahison, il fut condamné de nouveau pour avoir voulu renverser le gouvernement. Amnistié en 1854, il s’exila à la Haye aux Pays-Bas, où il mourut le 26 juin 1870, à l’âge de 61 ans, quelques mois avant le rétablissement de la République.


Louis Auguste BLANQUI : Homme politique et théoricien, socialiste français. Il est le fils du député de la Convention Jean Dominique BLANQUI (1757-1832). Il vota pour la mort de Louis XVI. Après des études de droit et de médecine, il se lance très tôt dans la politique, défendant un républicanisme révolutionnaire.
On le surnommait « l’enfermé », car il a passé trente-cinq ans de sa vie en prison, dont quatre au Mont Saint Michel.

Martin BERNARD : Homme politique et ouvrier typographe français. Né en 1808 à Montbrison (Loire), mort le 22 octobre 1883 à Paris.
Il a fait dix ans de prison, dont cinq au Mont Saint Michel.

Salle des moines

(Salle des moines)

  708 : L’évêque Aubert fait élever sur le Mont-Tombe un premier sanctuaire en l’honneur de l’Archange.

966 : Des moines bénédictins s’installent sur le Mont sur la demande du Duc de Normandie, Richard Ier.

A l’origine de l’essor du nouveau monastère, ces moines, sous l’autorité de l’abbé, respectent la règle de Saint Benoît. Très vite, l’abbaye devient un lieu de pèlerinage majeur de l’Occident chrétien, mais aussi un des centres de la culture médiévale où furent produits, conservés, et étudiés un grand nombre de manuscrits.
Le Mont Saint Michel prit le surnom de « Cité des livres ».
Tout à la fois carrefour politique et intellectuel, l’abbaye fut au fil des siècles visitée par un grand nombre de pèlerins, dont plusieurs rois de France et d’Angleterre.

1622 : Réforme de la congrégation de Saint-Maur. Elle installe de nouveaux religieux dans l’abbaye. Ils vont réaménager le lieu et tenter de relancer la vie monastique et les pèlerinages. Ces moines doivent par ailleurs faire face à l’arrivée des prisonniers écroués par lettres de cachet dans une abbaye devenue la « Bastille des mers ».

A la suite de la Révolution, les propriétés de l’église sont déclarées « bien nationaux », les moines du Mont Saint Michel sont chassés.

1969 : Une petite communauté de moines bénédictins vient s’installer à l’abbaye.

2001 : La communauté est remplacée par les Fraternités monastiques de Jérusalem.


L’accueil du pèlerin. Les moines avaient pour mission d’accueillir, de soigner et de nourrir les pèlerins.

Les moines copistes copiaient des livres à la main pour la population alphabétisée (faible minorité). Ils travaillaient dans les scriptoriums.
Le copiste pouvait aussi orner son texte d’enluminure. Il travaillait dans un atelier nommé le scriptorium, sous le commandement d’un armarius (bibliothécaire).



La prière : Mission principale des moines, la prière rythme, le quotidien des moines.
La journée était divisée en huit temps de prière (les heures canoniales).

- Matines (ou vigiles) à Minuit.
- Laudes, à l’aurore.
- Prime, 1ère heure du jour. (Vers 6h, heure actuelle)
- Tierce, 3ième heure du jour. (Vers 9h, heure actuelle)
- Sexte, 6ième heure du jour. (Vers midi, heure actuelle)
- None, 9ième heure du jour. (Vers 15h, heure actuelle)
- Vêpres, le soir. (Vers 18h, heure actuelle)
- Complies. (Après le repas du soir)

Salle des bois

(Salle des bois)

  1) Saillie de poutre : Poutre maîtresse des maisons qu’on laissait dépasser à l’extérieur des façades et que l’on sculptait en forme d’animal jusqu’au XVIIème siècle.

2) Fragments de meubles : Aux XVème, XVIème, et XVIIème siècles, ils ont été récupérés après les saccages de la Révolution de 1789 dans l’abbaye.

3) Saint Michel terrassant le dragon : Œuvre attribuée à Charles LEBRUN, peintre officiel de Louis XIV.

4) Panoplies d’armes : Epées du duelliste du XVème siècle, couteau de chasse du XVIIème, sabres de vénerie du XVIIème, tromblon du XVIIIème, hache de guerre du XIXème, cuirasses et casque du XIXème. Le trident servait à repousser les échelles des envahisseurs le long des remparts, les lances du Moyen-Âge.

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